"Mons martyrum" en mémoire des martyrs à Paris vers l’an 250
 En 1823, une religieuse de Paris, Mère Marie de Jésus, demande la consécration de la France au Sacré-cœur. Moins de cinquante ans plus tard, en 1871, deux chrétiens, MM. Legentil et Rohault de Fleury, font le " vœu de travailler à élever à Paris une église en l'honneur du Cœur de Jésus Leur attitude est celle-ci : devant ce double désastre, à savoir la France envahie et le Pape prisonnier, ils font un acte de foi et veulent y associer la France entière. C'est le commen-cement de l’œuvre du Vœu National du Sacré-cœur. Savez-vous que depuis 110 ans, des hommes et des femmes se relaient 24h / 24 pour prier afin d'expier les péchés de l'humanité.
La construction du Sacré-Cœur commença en 1875. Achevée en 1914, la basilique ne fut consacrée qu’en 1919 après la victoire de la France sur l’Allemagne.
En raison de la lumière des hauteurs et surtout de la modicité des loyers, la butte fut colonisée par les artistes à partir du 19è siècle : on pouvait y croiser Corot, Géricault, Renoir, Degas, Cé-zanne, Max Jacob, Apollinaire, Juan Gris, Vlaminck, Braque, Picasso etc.
Place du Tertre
Montmartre est sans aucun doute à Paris, le lieu qui à gardé son âme villageoise d’antan, peut-être grâce à sa situation ( il faut y arriver en haut de ces 130 mètres d’altitude...).
Tout en haut, place du Tertre, sont célébrés les enfants de Paris, popularisés par les dessins du peintre Poulbot. Pour accéder à cette place, rien de mieux que le funiculaire qui, tiré par un câ-ble, vous emmène au pied du Sacré Cœur en vous offrant un vue sur Paris très dégagée.
La place des Abbesses
Vous allez pouvoir découvrir sur cette place pittoresque la station de métro Abbesses avec sa marquise en fer forgé et ses verres de lampes, conçue par l’architecte Hector Guimard, c’est l’une des rares entrées de métro de style Art nouveau subsistant à Paris.
Au Lapin Agile, 22 rue des Saules
Anciennement le cabaret des Assassins mais renommé Au Lapin Agile à cause de la peinture faite par l’humoriste André Gill ( Lapin à Gill = Au Lapin Agile ). Les peintres et les intellectuels qui le fréquentèrent firent la renommée de ce lieu.
Le Moulin Rouge, 82 bd de Clichy
Construit en 1889 et transformé en dancing en 1900, seules sont d’origine les ailes rouges de ce cabaret. On y associe le « cancan » pourtant né dans les bals de la rue de la Grande Chau-mière dans le quartier de Montparnasse mais cette danse restera associé au Moulin Rouge, immortalisée par les affiches et peintures de Toulouse-Lautrec.
Le Cimetière de Montmartre, 20 avenue Rachel
Dernière demeure de maintes personnalités, entre autres : Berlioz, Offenbach ( créateur du thème du cancan ), le poète Heinrich Heine, le danseur russe Nijinski, le cinéaste François Truf-faut ou encore Dalida...
Le Bateau-Lavoir, 13 place Emile Goudeau
De nombreux artistes s'installèrent au début du siècle dans cette ancienne fabrique de pianos reconvertie en ateliers sommaires, qui ressemblait aux coursives d'un bateau et n'avait qu'un robinet : Juan Gris, Van Dongen, Braque, Apollinaire, Picasso qui y exécuta les demoiselles d'Avignon en 1907… Classé en 1970, détruit peu après par un incendie (il reste la vitrine du n° 11 bis), le bâtiment a été remplacé par une cité d'artistes récente.
Moulin de la Galette
Montmartre était autrefois couronné de moulins à vent; neuf agitaient leurs ailes à l'ouest : le Moulin des Prés (villa Léandre), le Moulin de la Fontaine-Saint-Denis, le Moulin Vieux, le Moulin Neuf et la Grande-Tour (rue Lepic), le petit Moulin de la Poivrière, le Blute-Fin, le Radet et celui des Brouillards.
De cette multitude subsistent deux rescapés : le Blute-Fin et le Radet qui formaient avec les jardins et la ferme, le célèbre ensemble du Moulin de la Galette, avec son bal populaire.
Le Mur des « je t’aime » (Square Jehan Rictus (XVIIIe) - Métro Abbesses)
Le mur des je t'aime est né d'une initiative de Frédéric Baron, qui a récolté depuis 1992 la phrase "Je t'aime" calligraphiée dans plus de 1000 langues et dialectes.
On peut admirer le résultat dans le square des Abbesses : une fresque de 10m x 4m, compo-sée de 511 carreaux en lave émaillée, et sur laquelle on peut lire "je t'aime" en 311 langues.
Le passe-muraille
Le passe-muraille est un recueil de nouvelles de Marcel Aymé. La nouvelle qui donne son nom à l’œuvre raconte l'histoire d'un modeste employé d'administration qui se découvre la possibilité de passer à travers les murs. Il utilise alors son don pour commettre des vols ou se venger d'humiliations, jusqu'au jour où il perd son pouvoir et reste bloqué à l'intérieur d'un mur.
Place Marcel Aymé à Montmartre, on peut voir cette statue réalisée par Jean Marais, rendant hommage à l'auteur (qui a vécu rue Norvins) et à la nouvelle.