Hôtel de ville
Au coin de la Grand-Place, à côté de la Landshuis, une élégante double façade orne l’hôtel de ville du 16e siècle. A l’arrière, se dresse une tourelle qui se termine en forme de poire.
 

Grand-Place
La Grand-Place de Furnes vient d’être reconstruite.
Pourtant, on se croit toujours dans une ville espagnole. La majestueuse « Furnes espagnole » est embellie par l’exubérant art décoratif flamand. Vous ne trouverez pas deux pignons identiques. Les habitants ont peut-être raison ; cette place presque carrée est l’une des plus belles de Belgique.
 
 
Eglise Saint-Nicolas
L’Eglise Saint-Nicolas est un exemple typique d’une église-halle gothique de Flandre occidentale. Elle est de conception plus modeste que l’Eglise Sainte-Walburge.
Son robuste clocher en briques abrite l’une des plus anciennes cloches de Flandres. Les habitants de Furnes appellent le vieil orgueil de leur ville « Het Bomtje ».Cette cloche a été fondue dans la deuxième moitié du 14e siècle.

Eglise Sainte-Walburge
L’Industrie drapière et le commerce avec l’Angleterre ont apporté une grande prospérité à la jeune capitale du florissant artisanat de Furnes aux 12e et 13e siècle. Mais pendant la Guerre de Cent Ans, cette ville a été durement touchée par la crise économique. On mesure les conséquences de ce déclin à l’Eglise Sainte-Walburge. Elle n’est que la moitié de ce qu’elle aurait dû être !
Les tours prévues du côté ouest n’ont jamais été achevées. L’Eglise n’a pas non plus été terminée. Au début du siècle, une partie en style néogothique adapté a été ajoutée. Les ruines restaurées de la tour du parc donne une idée de l’ampleur du projet.

 

Pavillon espagnol
Au coin de la Grand-Place et de la Ooststraat fut construit au 15e siècle l’ancien hôtel de ville. Deux siècles plus tard, ce bâtiment gothique fut occupé par les officiers espagnols qui en firent leur quartier général. Leur garnison détendait la ville, tête de proue dans la lutte contre les Français.
Ce pavillon fait aujourd’hui office d’espace d’exposition.
 

La procession des Pénitents
Depuis 1644, Le 26 juillet, des centaines de pénitents traînent chaque année de lourdes croix à travers les rues de Furnes. Le personnage du Christ est le plus impressionnant, ployant sous une croix pesant 40 kg
Dans un habit monacal sombre, avec une coiffe rugueuse sur la tête, les pénitents suivent pieds nus le cortège de superbes chars ; sur lesquels sont représentés des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament.
La procession est une preuve évidente de l’influence espagnole sur la vie des habitants de Furnes, datant de l’époque où la garnison espagnole était cantonnée dans leur ville.

Landshuis

Au coin de la Grand-Place, en face de l’hôtel de ville, se dresse la Landshuis. L’architecte a visiblement été inspiré par l’hôtel de ville d’Anvers. Ancien siège de la « Kasselrij », qui administrait les communes environnantes, elle abrita plus tard le tribunal.

Aujourd’hui, les touristes y trouvent des informations sur la riche ville artistique.

Au-dessus de l’ancien bailliage se dresse un élégant beffroi. Le clocher à la charpente jaune est d’inspiration baroque. Même cette tour du 17e siècle ne peut cacher l’Eglise Sainte-Walburge restée inachevée.

Parc Sainte-Walburge
Les habitants de Furnes sont parfois appelés avec humour les « Dormeurs ». Dans la paisible parc municipal, l’œuvre en pierre naturelle « Le Banc du Dormeur » évoque ce surnom.

Depuis la partie haute, on a une vue magnifique sur les tours parfaites de l’Eglise Sainte-Walburge et de l’Eglise Saint-Nicolas. Au 12e siècle, un château comtal s’élevait à cet endroit.
 

Furnes en 1900
Le 15 août à Furnes, on remonte presque 100 ans en arrière. Une fête rétro évoque la vie rurale et artisanale flamande au début de ce siècle.
Des scènes réalistes et exubérantes comme la joyeuse entrée de Léopold II remplissent le parc municipal et les rues environnantes d’une agréable nostalgie. Et bien sûr, les délicieuses odeurs de biscuits et « babeluttes »(bonbons) contribuent à la fête.



 
 

Anny Ernots