On reste confondu devant le travail que représente
l'érection de tous ces monuments.
Les Mégalithiens possédaient-ils des connaissances qui
nous manquent ?
Une théorie nous apprend que selon les plus récents travaux
scientifiques, les plus anciens mégalithes se trouvent dans la péninsule
armoricaine. Ce serait depuis la Bretagne que la culture mégalithique
a rayonné dans toutes les directions.
L'anthrophologie démontre qu'à l'époque néolithique,
une autre race s'est superposée à celle des « mangeurs
de coquillages ». Ils arrivaient probablement de la mer. Ce peuple
n'est pas ignoré des hstoriens de l'Antiquité qui nous apprennent
qu'ils étaient de grande taille et renommés pour leur piété.
Ils possédaient des villes et des temples et avaient des connaissances
astronomiques remarquables. Mais la rigueur de l'existence dans leur pays
Cairn de Gavrinis
Alignements de Carnac
Cromlech de Stonehenge
La Roche aux Fées
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d’origine ne leur avait pas permis de réaliser ce
dont ils étaient capables. La douceur de la terre armoricaine allait
leur permettre de s'épanouir et de laisser libre cours à
leur génie créateur. De là, ils devaient par la suite,
répandre leur culture au long des côtes et des fleuves, à
travers tout l'ouest de l'Europe. Il ne peut subsister de doute quant à
l'identité entre le peuple décrit par l’historien
Diodore
de Sicile et les constructeurs de dolmens. Du nom de leur premier roi Atlas,
ces anciens habitants de toute la côte occidentale de l'Europe étaient
appelés, comme de juste, les Atlantes. Et l'océan qui baignait
leurs ports était l'océan Atlantique. Mais, si ces habitants
étaient les Atlantes, leur pays serait donc … bon sang mais c’est
bien sûr … "l'Atlandide".
Bien entendu, ce n’est là qu’une théorie parmi d’autres.
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Des
aiguilles d'acupuncture
à
l'échelle tellurique
L'avis
de notre spécialiste es pierres roulantes |
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La question du pourquoi réel
de l'édification des pierres levées est encore très
discutée actuellement.
D'éminents chercheurs ont
remarqué que les menhirs isolés sont généralement
situés en des points d'un magnétisme particulier, et ils
en ont déduits qu'ils pouvaient jouer un rôle dans la maîtrise
des courants telluriques. D'autres chercheurs, non moins éminents,
ont mis en évidence que la plupart des pierres levées solitaires
jalonnent, sur des hauteurs visibles de très loin, les routes commerciales
de la préhistoire. Ils ont donc proclamé qu'il s'agissait
de repères pour les voyageurs. D'autres encore, tout aussi éminents,
ont relevé les azimuths de ces monolithes par rapport à des
ensembles comme les alignements et les cromlechs, et établi qu'ils
indiquaient la direction du lever et du coucher de soleil à des
dates importantes de l'année et qu'on ne devait voir en eux que
des repères astronomiques...
Il est vraisemblable que les
uns et les autres ont raison. Depuis le début de l'ère chrétienne,
n'utilise-t-on pas la croix pour veiller sur une tombe, baliser une route
de pélérinage, commémorer un évènement,
sanctifier un sommet ou un carrefour, marquer le lieu d'un accident, etc..
?
Pourquoi les hommes d'autrefois
n'auraient-ils pas utilisé le menhir pour recueillir l'âme
d'un défunt, produire dans le sol un phénomène d'ionisation,
servir de poteau indicateur aux colporteurs d'ambre, d'étain, de
poteries, pour permettre les relèvements nécessaires à
la tenue des calendriers et à la prévision des éclipses,
sacraliser les hauteurs, commémorer les victoires, marquer l'emplacement
des tombes.
D'ailleurs ces différentes
fonctions ne s'excluent pas les unes des autres. Une même pierre
pouvait être élevée sur un point de divergence de courants
telluriques et baliser la route de l'étain, sans pour autant être
évincée du rôle de logement de l'âme. Rien n'empêchait
de construire la tombe d'un chef dans la direction d'un lever solsticial
du soleil, de sorte que le peulvan qui l'ornait et la protégeait
servit aussi aux visées astronomiques. |
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